Saviez-vous qu’à partir du 01 janvier 2018, la commercialisation de cotons-tiges en plastique sera interdite en France. Et oui, vous avez bien lu. Je vois déjà les fanatiques du curage d’oreille en train de crier de désespoir : comment on va faire ?! La moindre trace de saleté dans cette zone est impensable, sans compter sur ces dangereuses et malicieuses petites gouttes d’eau qui viendraient s’y glisser !
Pas de panique ! Il existe des solutions, le monde du zéro déchet ayant déjà prévu le coup. C’est t-y pas formidable ?
Pourquoi on arrête les cotons-tiges ?
Ben parce que c’est pas écolo… OK, super, merci. Mais encore ?
Ce petit objet du quotidien, inventé par un Polonais en 1923 et inspiré du cure-dent (ça c’est l’info inutile à ressortir pour briller en société) est plus dangereux qu’il n’y parait. Certes, le bout est doux, mais la fin est cruelle (quelle inspiration aujourd’hui !).
Le vrai problème c’est qu’il se retrouve en grande quantité dans les océans et ça ce n’est pas drôle du tout. Les animaux marins l’ingèrent souvent par mégarde (ça s’insère partout ce petit truc, c’est vraiment moche à voir), ce qui leur cause de nombreux désagréments. Et c’est sans compter sur toutes les substances chimiques que votre cure-oreille va dégager dans sa nouvelle vie sous-marine.
Il parait que beaucoup de personnes jettent leur cotons-tige dans la cuvette des toilettes. C’est ce qu’il y a de pire à faire parce les cotons-tige flottent et sont directement balancés dans les cours d’eau. Vraiment, arrêter de faire ça les gens, s’il vous plaît.
Les alternatives aux cotons-tige
Je n’ai pas testé toutes les alternatives présentes sur le marché, mais après étude des possibilités, j’ai fini par opter par l’oriculi en bois. Celui-ci me paraissait à la fois le plus écolo et le plus doux à utiliser. Il existe également des versions en métal, qui sont vendues en pharmacie. Ce petit objet demande un temps d’adaptation, mais se révèle tout à fait efficace.
Mon retour d’expérience complet en vidéo :
Pour ce qui est de l’eau, il suffit d’utiliser un coin de serviette ou bien un mouchoir en tissu (je trouve que ces derniers rentrent plus facilement) : et hop, l’eau est attirée dans la serviette par capillarité (j’adore ce mot, je l’ai appris en regardant Fred et Jamie de C’est pas sorcier expliquer pourquoi le sucre absorbe le café – hihihi) comme par magie.
En ce qui concerne le sujet du fil dentaire, je vous propose cet article très complet du blog de Jule.
Et les micro-billes aussi
Ah et pendant que j’en suis aux “mauvaises” nouvelles, j’en profite pour vous annoncer que les micro-billes aussi vont être retirées du marché. Adieu exfoliants et dentifrices à bille.. Ben oui, figuez-vous que celles-ci passent à travers tous les filtres possibles (c’est ça d’être “micro”) et se font ingérer par les poissons, tels que les saumons par exemple. Donc pour ceux d’entre vous qui apprécient les fruits de la mer, sachez que vous déguster vos restes d’exfoliant par la même occasion…
Mais là encore, tout n’est pas perdu : voici comment faire son propre dentifrice maison. Et un article pour se récurer le visage en toute impunité est en préparation (suspense). Bref, tout va bien.
Pour avoir plus de chiffres sur ce sujet, je vous invite à découvrir une super infographie en cliquant ici.
Si vous avez souris ou ris au moins une fois à la lecture de cet article (voire même que vous avez appris des choses), partager-le ! 🙂
L’oriculi, testé depuis quelques mois et largement approuvé ! 🙂
Cool, merci pour ce retour !
J’ai remplacé les coton-tiges par des oriculis en bambou depuis un long moment et c’est top. Très doux, efficace et la marque Lamazuna livre avec un emballage 100% recyclage ou compostable! J’adore… J’ai encore quelques cotons-tiges 100% biodégradables qui vont dans mon compost pour ajuster mes ratés en maquillage.
Lien vers l’article que j’ai écrit sur mon blog http://rudegonde.com/oriculi/