Bonjour,
Dans l’article de ce matin,
je t’ai parlé du hammam de la grande mosquée de Paris.
Je te dois te faire une confidence :
si je suis déjà allée plusieurs fois dans ce lieu,
je dois avouer que cela ne m’a pas toujours détendue.
Il faut dire qu’à l’époque je vivais à 200 à l’heure en permanence.
J’avais toujours un agenda plein à craquer,
avec pleins de choses à faire,sans aucun temps mort.
Donc aller au hammam avec une copine, concrètement c’était :
– caler une date 3 semaines en avance dans nos agendas de ministres
– se précipiter dans le RER après le boulot
– arriver en retard et hyper stressée
– parler de ma journée de boulot et de ma chef qui m’en avait fait baver
– penser à toutes ces tâches que je devais faire
– regarder ma montre en réalisant que je suis déjà en retard
– me dépêcher de me rhabiller et me précipiter vers le RDV suivant
Autant te dire que si je passais 5 minutes à peu près détendue,
c’était un exploit.
D’ailleurs j’ai remarqué que pour nous les femmes,
prendre « soin de soi »
c’était souvent tout, sauf un truc qui détend.
Dans cet exemple,
c’était surtout mon esprit qui n’était pas capable de lâcher.
Mais avouons-le,
« s’occuper de soi » ce n’est pas toujours une partie de plaisir.
Quelques exemples :
– mettre du vernis à ongles
→ le truc qui pue et qui est méga stressant
parce que tu as peur de déborderet que tu restes handicapée avec tes mains en mode T. rex
jusqu’à ce que le machin daigne se solidifier.
– mettre du vernis à ongles
→ le truc qui pue et qui est méga stressant
parce que tu as peur de déborderet que tu restes handicapée avec tes mains en mode T. rex
jusqu’à ce que le machin daigne se solidifier.
– se faire des masques
→ je kiffe me déguiser en Shrek
et avoir la peau qui tire parce que
« faut attendre que ce soit bien sec »
– s’épiler
→ ouais, moi j’adore me brûler avec de la cire chaude,
tirer très fort d’un coup parce qu’il parait que ça fait moins mal,
et cette fois j’ai même pas pleuré
Bref, tous ces trucs qui sont censés nous rendre plus belle,
nous faire sentir bien dans notre peau,
mais qui ne sont rien de moins que des séances de torture.
Et après on doit repartir dans la boucle infernale du quotidien,
souriante et pleine d’assurance,
même si on ne ressemble pas encore tout à fait à la fille de la pub,
que le vernis a déjà une marque et qu’on a la peau encore à vif.
Et on ne comprend pas qu’on se sente mal,
alors que pourtant on vient de se « chouchouter ».
Mouais.
Bonne soirée,
Aude
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